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Sampa The Great, une Black Girl Magic

La rappeuse et poétesse Sampa The Great aussi connue sous le nom de Tembo, est née en Zambie et est basée en Australie.

La musique très présente dans sa famille

Le père de Tembo était DJ, ce qui lui a inculqué l'amour du reggae, de la soul et du gospel. "Et ma mère dansait sur tout et n'importe quoi", dit-elle avec affection.

Le racisme vécu pendant sa jeunesse


Tembo s'est d'abord installée à San Francisco, pour étudier la musique pour les médias visuels à l'Academy of Art University. Elle a ensuite suivi sa sœur à Sydney en 2014, et s'est inscrite en ingénierie audio à SAE Institute. Son intégration dans la société australienne est décrite dans le morceau Bye River, caractérisé par le fait d'être accueillie aux événements comme une "noire symbolique" et de devoir garder le sourire tout au long de la soirée.

"C'est assez triste, mais c'est quelque chose que nous devons examiner avant d'entrer dans un pays continental", dit-elle, pour mesurer la tension raciale du pays. "C'est la réalité. L'histoire de l'Australie n'est pas quelque chose qui nous est vraiment ouvert en tant qu'étrangers. Ou aux Australiens."

Une Black Girl Magic avant tout

Elle sort le fabuleux titre Black Girl Magic accompagné d'un clip vidéo des plus esthétique.

Dans le clip elle y récite un poème qui m'émeut à chaque fois que j'écoute ce titre :

"Je suis noire depuis 1993. Mais je comprends qu'il ne s'agit pas que de moi. Je comprends qu'il y a un esprit sous cette peau. Comprendre qu'il y a une âme qui vit en moi. Une âme qui brille du crépuscule à l'aube, depuis le début, là d'où nous venons tous. Alors, que quelqu'un me dise pourquoi nous ne pouvons pas nous entendre.

J'ai écrit cette psychose pour des sœurs comme moi, avec une peau aussi sombre que la nuit qui brille sans effort. J'ai écrit ceci pour ma sœur, qui se regarde dans le miroir et appelle la beauté, qui ne peut plus la voir."

AfroPunk

Ce clip et cette artiste nous rappelle, tout comme l'invitée du Podcast du mois de Mai, que la lutte contre le colorisme doit se faire par les proches, frères et sœurs et non pas que les parents mais aussi par les femmes plus claires.

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